Je vous partage un des thèmes de fond partagés lors du #LFF2024. Il y en a eu un bon nombre, mais celui-ci, martelé par Robert Rasmussen himself, vaut le détour.
Le compromis est couramment utilisé en entreprise. Il fait référence à une situation où les parties impliquées acceptent des conditions qui sont moins que ce qu’elles souhaitaient initialement, dans le but de parvenir à un accord. Cependant, ce compromis peut souvent entraîner un sentiment de résignation ou un manque d’investissement personnel, ce qui peut conduire au désengagement.
Le désengagement, quant à lui, fait référence à un état où les individus ou les groupes ne sont plus pleinement investis dans leur travail ou leur rôle au sein de l’entreprise. Cela peut se manifester par un manque d’enthousiasme, d’effort ou de participation active. En suivent perte de productivité voire démission.
Prenons un exemple concret : une équipe (data) est chargée de développer une nouveau produit data. Chaque membre de l’équipe a des idées différentes sur les usages à prendre en compte. Après de longues discussions, un compromis est trouvé. Cependant, certains membres de l’équipe peuvent se sentir frustrés car ils estiment que leur point de vue n’a pas été pleinement pris en compte. Cette frustration peut conduire à un désengagement et à une diminution de la productivité.
Alors, quelles sont les alternatives possibles au compromis dans le cadre de l’entreprise? Une communication ouverte et honnête est essentielle. Plutôt que de chercher à imposer son point de vue, chaque membre de l’équipe doit être disposé à écouter les autres et à comprendre leur point de vue. Par exemple, on pourrait dire : « Je ne suis pas d’accord avec toi, mais je comprends ton point de vue et je peux vivre avec ».
La philosophie LSP (Lego® Serious Play®) soutient cette approche. Elle encourage l’apprentissage collectif et permet de sortir d’une réunion avec plus d’informations que la somme des informations partagées.
En conclusion, ne sous-estimez jamais le pouvoir des briques !